LDV211
Nouveauté
Pour son premier disque, Whal Ran Seo propose un parcours d’airs d’opéras à la manière d’une carte postale.
De Haendel à Massenet, de Mozart à Verdi en passant par Bellini et Bizet, on savoure quelques moments favoris des amateurs d’opéra.
Accompagnée par un Orchestre de Chambre de Genève en grande forme, qui sait varier les styles et les humeurs, la soprano Whal Ran Seo nous séduit par son timbre cristallin et sa musicalité délicate. Son lyrisme permet aux personnages incarnés de prendre vie : Cléopâtre se lamente et se venge, Mélissa tente de séduire, Zaïde tombe amoureuse, Juliette se désespère, Amina se projette dans l’avenir, Gilda nous ensorcèle, Léïla chante l’amour et Manon célèbre la jeunesse. Autant de figures féminines célèbres et fascinantes que Whal Ran Seo interprète avec maîtrise.
Georg Friedrich HAENDEL
"Ah! Spietato” from Amadigi (1st act, 4th scene)
Georg Friedrich HAENDEL
“Piangerò la sorte mia” from Giulio Cesare in Egitto (3rd act, 3rd scene)
Wolfgang Amadeus MOZART
"Ruhe sanft, mein holdes Leben” from Zaide (1st act, 3rd scene)
Vincenzo BELLINI
"Oh! quante volte” from I Capuleti e i Montecchi (1st act)
Vincenzo BELLINI
"Ah non credea mirarti” from La Sonnambula (2nd act)
Georges BIZET
“Me voilà seule dans la nuit... comme autrefois” from Les Pêcheurs de Perles
GiuseppeVERDI
“Caro nome” from Rigoletto (1st act)
Jules MASSENET
“Je marche sur tous les chemins” from Manon (3rd act)
Durée : 52'01
Né en Corée, Whal Ran Seo est diplômée de l’Université de Sook-Myung à Séoul. Elle poursuit sa formation au Conservatoire Santa Cecilia de Rome, puis au Conservatoire de Genève où elle se perfectionne dans la classe de Gilles Cachemaille. Titulaire d’un diplôme de l’Académie Internationale de Musique de Rome, dans la classe de Gabriella Tucci, elle participe à des cours d’interprétation au Mozarteum de Salzbourg et suit l’enseignement de Virginia Zeani. Whal Ran Seo se distingue en outre dans plusieurs compétitions internationales, dont les concours Mario del Monaco de Marsala, G. Spontini de Jesi, Spiros Argiris de Sarzana et le Concours de Palerme.
En 2003, elle remporte le deuxième Prix du Concours de Genève consacré au chant / opéra ainsi que le Prix du Public, le Prix Patrick F. Liechti pour la meilleure interprétation d’une œuvre d’un compositeur suisse et enfin le Prix « Coup de Cœur Breguet ». Whal Ran Seo se produit à Rome et au Théâtre Se-Jong à Séoul. Elle participe comme soliste à la création romaine de l’Oratorio Il Giuseppe Ritrovato de Pasquale Anfossi et est membre des chœurs du Grand-Théâtre de Genève jusqu’en 2004. Dans le cadre des concerts et tournées offerts par le Concours de Genève à ses lauréats, Whal Ran Seo se produit en juillet 2004 au Festival de Radio France & Montpellier (retransmission en direct sur France Musiques), puis à l’international Ohrid Festival (Macédoine) et au Festival de Guebwiller.
Michael Hofstetter naît à Munich où il suit sa formation de piano et de direction. Rapidement, il devient l’un des chefs les plus respectés et reconnus en Allemagne puis à l’étranger. Il est parmi les premiers à reproduire avec orchestre moderne un son et une expression authentiquement baroque. C’est par l’enregistrement de deux opéras de Haendel, Oreste (1994) et Xerxes (1996), que son style a attiré l’attention du public. Michael Hofstetter est depuis reconnu comme un exemple d’interprétation baroque.
Jusqu’en 2002, il occupe successivement le poste de chef d’orchestre à l’Opéra de Wiesbaden, de Directeur général de la Musique à Giessen (orchestre et opéra), et de Professeur de direction et de musique ancienne à l’Université de Mayence. Partageant son temps entre opéras et concerts, il enchaîne très vite d’importantes productions sur les scènes allemandes: Berlin (“La Veuve Joyeuse”, “Anna Boleynav”, “Tamerlan”), Dortmund (“Tristan et Iseut”), Koblenz (“Médée” de Cherubini), Hanovre (“Jules César”, “Nabucco”) et Hambourg (“Le Trouvère”, “Cosí fan tutte” et “Alcina”).
C’est en 2001 que Michael Hofstetter arrive à la tête de L’Orchestre de Chambre de Genève. Il parvient dès la première année à imprimer son savoir faire et son souci de l’approche authentique, aimant à privilégier les instruments anciens qu’il introduit peu à peu dans l’ensemble (trompettes, flûtes et cors naturels, archets classiques, timbales baroques) parvenant à y instaurer un bel équilibre sonore et musical. Son succès inaugural avec le Saül de Haendel marque L’OCG de son style déjà reconnu et salué par la critique internationale.
De nombreux festivals allemands l’ont accueilli, notamment le Festival de Rheingau, l’Internationale Haendel Festspiele de Karlsruhe ou les concerts “Mozart Matineen” du Festival de Salzburg, de même que les scènes étrangères comme Vienne (“Wiener Blut” et “La Veuve Joyeuse”), Oslo (“La Flûte Enchantée”) ou encore l’Opéra national d’Enschede (“Ariodante”). De grandes chaînes de télévisions font également appel à lui pour différentes productions à grande audience (Arte, ZDF), de même que différents orchestres radiophoniques allemands (Norddeutscher Rundfunk, Südwest-Rundfunk et Westdeutscher Rundfunk).
Au cours de la prochaine saison, et parallèlement à sa charge de Directeur artistique de L’OCG, on pourra applaudir Michael Hofstetter lors de prestigieuses productions telles que “Giulio Cesare” au Liceu de Barcelone, “Iphigénie en Tauride” au Welsh National Opera, “Orphée et Eurydice” au Royal Danish Theatre, “Les Noces de Figaro” au Bayerisches Staatsoper de Munich, “Le Turc en Italie” au Hamburgische Staatsoper ou encore “Rodelinda” au Festival Haendel de Halle.
Au cours de la saison 2004-2005, Michael Hofstetter fera également ses débuts au festival d’été Schlossfestspiele de Ludwigsburg en tant que Directeur artistique de l’ensemble orchestral du même nom.
L’Orchestre de Chambre de Genève, fondé en 1992 par Thierry Fischer, succède au Collegium Academicum. Il constitue aujourd’hui une formation professionnelle de 39 musiciens fortement impliqués dans la vie de leur orchestre. En 12 ans, L’OCG a réussi à s’affirmer dans le paysage musical genevois et à l’étranger. Sous l’impulsion de leur premier directeur artistique, les musiciens de L’OCG développent le goût de l’innovation et prennent ensuite pleinement conscience de l’éventail des possibilités qu’offre un orchestre de chambre.
Les différents chefs affirment l’identité spécifique de L’OCG: un son historique et authentique, mélange savant d’instruments anciens et modernes.
L’OCG est reconnu comme un ensemble unique en son genre, insistant avant tout sur l’intonation et le toucher dans une perspective d’interprétation historique. Pour demeurer fidèle aux intentions du compositeur, que les notes imprimées ne peuvent transmettre à elles seules, la recherche et l’étude sont indispensables.
Implanté à Genève, L’OCG propose près de 50 concerts par an, partageant son activité entre les répertoires orchestraux et lyriques, dans toute la Suisse comme ailleurs en Europe. Aussi bien à l’aise en grande formation qu’en formation de chambre, L’OCG privilégie les répertoires baroque tardif, classique et romantique, mais ne néglige pas les œuvres des contemporains qu’il met en perspective avec les anciens. L’OCG aime faire redécouvrir les compositions oubliées et éclairer les œuvres connues sous un angle nouveau et personnel. La grande qualité artistique de L’OCG attire les grands noms de la scène musicale qui n’hésitent pas à s’y associer, parmi lesquels Nathalie Stutzmann, Rahman el Bacha, Armin Jordan, Pierre Amoyal, Ronald Bräutigam, Joos van Immersel, Christophe Coin, Patrick Dechorgnat, Pascal Rophé, Lothar Koenigs, Alessandro de Marchi, Aldo Ciccolini, Pieter Wispelwey, Robert Levine ou Matthias Goerne…