LDV221
Nouveauté
Adriana Ferreira a voulu, pour son premier disque, célébrer toutes les potentialités de son instrument.
De la pièce solo au concerto avec orchestre, de la musique baroque au contemporain, sans oublier le piccolo.
Ce projet anthologique forme un programme des plus variés, où toutes les pièces brillent par leur originalité. Certes, le Concerto de Nielsen est l’un des plus joués (et ici il est parfaitement interprété par la soliste et l’orchestre), mais que dire ce petit bijou de Vivaldi, qui permet au piccolo de chanter comme un instrument à part entière ? Adriana y fait preuve d’une habileté diabolique tout à fait dans l’esprit du « prêtre roux » ! Et les Chants de Linos, ces beaux poèmes musicaux de Jolivet, d’une modernité étonnante, qu’elle livre avec justesse et passion ! Le clou du disque est toutefois peut-être à chercher dans les magnifiques variations de Schubert, véritable tour de force, où Adriana expose son caractère romantique et sensuel, bien aidée il est vrai par le merveilleux piano de Lorenzo Soulès.
On apprécie aussi la pièce solo de Tanada, qui montre pourquoi la flûte est l’un des instruments préférés des compositeurs d’aujourd’hui.
Carl Nielsen
Concerto pour flûte, FS 119
Antonio Vivaldi
Concerto pour piccolo en sol majeur, RV 443
Franz Schubert
Introduction et Varation sur un thème de "La Belle Meunière" en mi mineur
Fuminori Tanada
"F" pour flûte
André Jolivet
Chant de Linos
Durée : 67'45
La flûtiste Adriana Ferreira est une des plus remarquables de sa génération, ce qui lui a valu les plus hautes récompenses des prestigieux concours de Genève et Carl Nielsen, ainsi que le poste de co-soliste à l’Orchestre National de France.
En 2010, alors qu’elle n’a que dix-neuf ans, elle remporte le Premier Prix, le Prix de l’Orchestre et le Prix du Jeune Public du Concours International Carl Nielsen au Danemark. En 2013, c’est au Japon qu’elle décroche le 3e Prix du Concours International de Kobe ; avant d’obtenir en 2014 le Premier Prix du Concours Severino Gazzelloni en Italie. Enfin, elle remporte le Concours International de Genève (2e Prix ex-aequo, 1er non décerné), où elle est aussi distinguée avec le Prix Spécial Coup de Cœur Breguet.
En 2012, elle remporte le concours pour la place de flûte co-soliste à l’Orchestre National de France, poste qu’elle occupe actuellement. Jouant dans de nombreux festivals (Barcelone, Giverny, Caravane Musicale de Monte-Carlo, Manchester, Copenhague, Kuhmo, Charlotte...), elle se produit en soliste avec l’Orchestre Gulbenkian, l’Orchestre d’Odense, les orchestres de chambre de Genève et du Kremlin (Moscou). Adriana Ferreira travaille avec plusieurs compositeurs et crée notamment le Concerto pour flûte et orchestre de Joaquim Santos. En duo avec la pianiste Isolda Crespi, elle publie en 2011 le disque Danse des Sylphes chez Numerica au Portugal, suivi en 2015 d’un disque pour la collection Falaut en Italie.
Née au Portugal, elle fait ses études à l’École Professionnelle Artave (2002-2008) avec Joaquina Mota. Lauréate de la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, elle intègre la classe de Sophie Cherrier, Vincent Lucas et Pierre Dumail au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (2008-2015), où elle vient d’obtenir le diplôme de 3e cycle supérieur, sous la direction de Hae-Sun Kang. Elle se perfectionne également auprès de Benoît Fromanger à la Hochschüle Hanns Eisler de Berlin et obtient une Licence de Musicologie de l’Université Paris-Sorbonne.
L’Orchestre de Chambre de Genève n’a pas choisi son nom par hasard. Depuis sa création en 1992, son identité est indissociable de son lieu de résidence, Genève. Fidèle aux spécificités de son effectif de trente-neuf musicien(ne)s permanents, L’OCG propose chaque saison une série de concerts éclectiques tout en prenant à cœur sa mission pédagogique et la diffusion culturelle de proximité.
Associé à des structures prestigieuses, il présente de fructueuses collaborations artistiques s’inscrivant dans une riche dynamique locale et est invité à se produire notamment dans les grandes maisons d’opéra de la région lémanique.
L’OCG cultive sa différence par son originalité, son exigence et son audace.
Garant de cette ambition, le chef d’orchestre néerlandais Arie van Beek est directeur artistique et musical de L’OCG depuis septembre 2013 et pour les trois prochaines saisons.
Après une brillante carrière de soliste d’orchestre Lucas Macías Navarro étudie la direction d’orchestre à Vienne et reçoit ses premières invitations à diriger.
Hautbois solo du Royal Concertgebouw Orchestra d’Amsterdam jusqu’en 2015 et du Lucerne Festival Orchestra, Lucas commence ses études à un âge très précoce, dans sa ville natale de Valverde en Espagne
Il poursuit ses études en Allemagne avec Heinz Holliger puis se perfectionne à la Karajan Akademie de la Philharmonie de Berlin.
Il a obtenu de nombreuses récompenses, dont le 1er Prix du Sony Music Foundation Oboe Competition de Tokyo, prix qui lui a ouvert les portes de prestigieuses
salles de concerts telles que la Philharmonie de Berlin, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Théâtre Colon de Buenos-Aires, ou le KKL de Lucerne.
Sa carrière musicale est marquée par la rencontre et le travail avec Maestro Claudio Abbado durant une décennie, au sein du Gustav Mahler Jugendorchester, de l’Orchestra Mozart, du Lucerne Festival Orchestra ou de l’Orchestre Philharmonique de Berlin.
Parmi ses enregistrements, on peut citer les Concertos Brandebourgeois de Bach et la Symphonie Concertante pour vents de Mozart pour Deutsche Grammophon.
Lucas Macías Navarro enseigne le hautbois à la Hochschule für Musik de Freiburg en Allemagne.
Issu d’une famille de musiciens, Lorenzo Soulès est né à Lyon où il débute le piano dès 3ans. À 8 ans il entre au CRR de Paris dans la classe d’Olivier Gardon. Il en sortira à 13 ans après en avoir obtenu tous les prix.
Voilà un bien jeune âge pour faire un choix important, celui du professeur à qui confier la suite des études musicales. Ce seront Pierre-Laurent Aimard et Tamara Stefanovich, tous deux enseignants à Cologne où Lorenzo part s’installer. Parallèlement il étudie à Barcelone l’intégrale d’Iberia avec la grande Alicia de Larrocha.
C’est en 2012, à 20 ans, qu’il décide de se lancer à l’assaut d’un premier grand concours international. Son choix se porte sur le Concours de Genève. Lorenzo, jeune homme aussi discret dans la vie que musicien inspiré et vibrant, y fait l’unanimité absolue du jury et du public, en raflant tous les prix : Premier Prix, Prix Coup de cœur Breguet, Prix du public, Prix du jeune public et Prix Air France KLM.
Bénéficiant du programme de soutien au lauréats du Concours de Genève, Lorenzo Soulès se produit, entre autres, à la Tonhalle de Zürich avec l’Orchestre de Cham- bre de Genève, au Victoria Hall de Genève, au Davos festival et au Festival des Haudères, aux Flâneries Mu- sicales de Reims, au Festival Chopin de Lyon, au festival du Périgord Noir, à Paris au festivals Jeunes Talents et Solistes à Bagatelle, à Radio France, à Dortmund, Weimar, au Klavierfestival Ruhr, au Aldeburgh Music Festival...
Il participe également à plusieurs productions organisées par le Concours de Genève, dont une tournée en Asie aux côtés du Quatuor Armida et une autre avec le Quatuor Hermès en Amérique du Sud.
En 2013, il publie un premier disque enregistré grâce au Prix spécial Coup de cœur Breguet, avec des pièces solo et le concerto n°24 de Mozart, accompagné par l’Orchestre de Chambre de Genève sous la direction de Simon Gaudenz.