LDV210
Nouveauté
Un programme fait sur mesure pour le jeune pianiste russe, au jeu à la fois subtil et puissant.
De Mozart à Stravinsky, Sergey Koudriakov développe un art consommé du toucher, alternant extrême douceur et folle énergie.
Le Mozart de Sergey Koudriakov respire l'aisance et la grandeur, il est débarrassé de toute fioriture inutile, se concentrant sur la noblesse et la beauté d’une musique à la fois simple et sublime. Son Brahms est enlevé, profond lorsqu'il le faut et son Stravinsky brille de mille feux : endiablé, mélancolique, grinçant, violent, toute une palette de nuances qui sont le propre de ce merveilleux musicien, issu de l’école russe (la profondeur de son toucher).
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano en mi bémol majeur n° 22, KV 482
Johannes Brahms
Sonate pour piano en fa dièse mineur op.2
Igor Stravinsky
Mouvements de Pétrouchka (extraits)
- Danse russe
- Chez Pétrouchka
- La Fête de la Semaine grasse
Durée : 77'12
Né à Moscou en 1978, Sergey Koudriakov débute sa formation musicale professionnelle à l’École de Musique Gnessin de Moscou dans la classe de Valentina Aristova. Terminant brillamment ses études universitaires, il obtient un diplôme du Conservatoire d’État (classe de Mikhail Voskresensky), où il occupe actuellement un poste d’assistant.
Déjà primé lors de plusieurs concours internationaux (3e prix du Concours International d’Épinal ainsi que 5e prix au Concours International de piano de Porto, en 1997; prix spécial du Concours Géza Anda en 2000 et enfin du Concours Van Cliburn en 2001), il remporte en 2002 le Premier prix, le prix spécial du public et le prix “Coup de Cœur Breguet” lors du 57e Concours de Genève.
Sergey Koudriakov se produit en Russie, France, Suisse, Angleterre, Italie, Norvège, Portugal, ex-Yougoslavie, aux États-Unis et au Japon avec divers orchestres symphoniques ou formations de chambre.
Présent dans la plupart des saisons de concerts et des festivals russes, il poursuit aujourd’hui sa carrière internationale en bénéficiant des tournées de concerts organisées par le Concours de Genève, qui lui a offert également l’opportunité d’enregistrer son premier disque avec le soutien de Montres Breguet SA.
Franco Trinca est né à Rome en 1962 et fait ses études au Conservatoire Santa Cecilia de Rome, se formant à la direction d’orchestre, la composition, le piano, la musique et la direction chorales. Il suit les enseignements de Bruno Aprea, Teresa Procaccini, Pieralberto Biondi et Irma Ravinale. Il se forge une solide expérience de chef, en gagnant tout d’abord le 2e prix du Concours International pour jeunes chefs d’orchestre “Carlo Zecchi”, puis en étant nommé répétiteur et chef de chœur à la RAI de Rome ou encore en se perfectionnant à Pesaro, Sienne et Assise.
Parallèlement à une activité symphonique qui l’aura porté à travers l’Europe - il dirigera différents orchestres renommés, tels l’Orchestre Symphonique de Budapest, l’Orchestre symphonique de Russie, l’Eurosinfoniker, le Sinfonica de Bienne, l’Orchestre Symphonique de Lucerne, l’Orchestre National de Porto, l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre symphonique de Sanremo, l’Orchestre Philharmonique de Gênes – Franco Trinca développe un grand intérêt pour l’Opéra. En 1991, il est nommé premier Kapellmeister du Stadttheater de Bienne (Suisse), en 1996, Directeur musical de l’Opéra de Chambre de Genève, puis en 1997, Directeur musical du schweizerischen Opernstudio au Conservatoire de Berne/Bienne.
Franco Trinca se distingue également comme pianiste – en se produisant comme soliste et comme accompagnateur lors de récitals, notamment du baryton Giuseppe Taddei et du clarinettiste Gervase de Peyer – ou encore comme compositeur – il gagne le premier prix au concours “Rassegna Internazionale di Composizione” avec son Ommagio a Mozart, pour quatre clarinettes.
L’Orchestre de Chambre de Genève, fondé en 1992 par Thierry Fischer, succède au Collegium Academicum. Il constitue aujourd’hui une formation professionnelle de 39 musiciens fortement impliqués dans la vie de leur orchestre. En 12 ans, L’OCG a réussi à s’affirmer dans le paysage musical genevois et à l’étranger. Sous l’impulsion de leur premier directeur artistique, les musiciens de L’OCG développent le goût de l’innovation et prennent ensuite pleinement conscience de l’éventail des possibilités qu’offre un orchestre de chambre.
Les différents chefs affirment l’identité spécifique de L’OCG: un son historique et authentique, mélange savant d’instruments anciens et modernes. L’OCG est reconnu comme un ensemble unique en son genre, insistant avant tout sur l’intonation et le toucher dans une perspective d’interprétation historique. Pour demeurer fidèle aux intentions du compositeur, que les notes imprimées ne peuvent transmettre à elles seules, la recherche et l’étude sont indispensables.
Implanté à Genève, L’OCG propose près de 50 concerts par an, partageant son activité entre les répertoires orchestraux et lyriques, dans toute la Suisse comme ailleurs en Europe. Aussi bien à l’aise en grande formation qu’en formation de chambre, L’OCG privilégie les répertoires baroque tardif, classique et romantique, mais ne néglige pas les œuvres des contemporains qu’il met en perspective avec les anciens. L’OCG aime faire redécouvrir les compositions oubliées et éclairer les œuvres connues sous un angle nouveau et personnel. La grande qualité artistique de L’OCG attire les grands noms de la scène musicale qui n’hésitent pas à s’y associer, parmi lesquels Nathalie Stutzmann, Rahman el Bacha, Armin Jordan, Pierre Amoyal, Ronald Bräutigam, Joos van Immersel, Christophe Coin, Patrick Dechorgnat, Pascal Rophé, Lothar Koenigs, Alessandro de Marchi, Aldo Ciccolini, Pieter Wispelwey, Robert Levine ou Matthias Goerne…